6ème - Lecture autour d’Hubert Ben Kemoun

Fin février, dans le cadre des cours de français, toutes les classes de 6ème ont pu rencontrer l’auteur jeunesse Hubert BEN KEMOUN. Chaque classe l’a accueilli à sa façon, au collège ou à la médiathèque. Les élèves avaient de nombreuses questions à lui poser.

dimanche 28 juin 2020

Hubert Ben Kemoun (prononcer [kəmun]) a écrit plus d’une centaine d’ouvrages pour enfants et adolescents dont dix ont été primés au Prix des Incorruptibles depuis 1998. Parmi ses écrits les plus récents, présents au CDI, citons Les Monstres de là-bas, Le tatoueur de ciel, Samuel. Dans la toile, L’épouvantail qui voulait voyager ou encore L’heureux gagnant et Ma mère la honte.

CC BY Audrey Plessis

La classe de 6D avait préparé un texte basé sur les titres de ses romans qu’il a écouté avec beaucoup d’attention.

Les 6B, des scènes en images arrêtées à la façon d’un mannequin challenge pour lui faire deviner les titres de ses ouvrages.

 ©CC BY Audrey Plessis
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Hubert Ben Kemoun est né en Algérie. Il vit à présent près de Nantes. Il nous a raconté l’origine de son nom de famille (qui signifie « cumin » en algérien) et comment il avait commencé à écrire, pour le théâtre, puis la radio, avant de se consacrer à la littérature pour enfants et adolescents au début des années 90.

Son inspiration lui vient surtout en observant les autres, nous, son public du jour, y compris.

 ©CC BY Audrey Plessis
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Hubert Ben Kemoun écrit alors une première version de son texte sur papier, le manuscrit. C’est son brouillon, sur lequel il peut travailler son histoire, raturer, réécrire plusieurs fois certains passages...

"Lis tes ratures !" Raconter une histoire, c’est partir d’un point A pour aller à B en imaginant toutes sortes de détours. Un peu comme si, au lieu de prendre l’autoroute, on passait par les petites routes, qu’on s’arrêtait déjeuner, qu’on tombait amoureux de la serveuse, qu’on repartait avec elle mais qu’ensuite on tombait en panne...

Lorsque le texte lui convient, il passe à sa version numérique, le tapuscrit. C’est une première mise au propre mais l’auteur peut encore opérer plusieurs corrections avant la dernière version qu’il propose à son éditeur.

Une fois le texte envoyé, c’est le "stress". « Est-ce qu’il va lui plaire ? » « Est-ce qu’il y aura beaucoup de corrections à faire ? ». Il y a souvent plusieurs aller-retours avant la toute dernière version, celle qui sera transformée en album ou en livre.

Hubert Ben Kemoun précise que c’est l’éditeur qui choisit le titre, l’illustrateur et la couverture. Il faut en moyenne un an entre la première version du texte et sa sortie en librairies.

CC BY Audrey Plessis

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